Le Forest Trail 18km (Lévignac, Haute-Garonne, France)
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Description
Le Forest Trail, dont le départ se situe à Lévignac, en Haute-Garonne propose plusieurs format de courses avec des parcours sillonnant les collines de la Save. La particularité de ce trail est de se courir de nuit, à la frontale. A chacun sa distance :
- La Comète, départ à 20h00 (12 km et 255 D+)
- La Météore, départ à 19h30 (18 km et 305 D+)
- La Nébuleuse, départ à 19h00 (25 km et 505 D+)
- La Supernova, départ à 18h30 (42 km et 1005 D+)
Cette course à vue le jour grâce à l’association Velocyraptors 31 qui réunit aujourd’hui une vingtaine d’adhérents, tous motivés par les activités multi-sports et plus particulièrement le VTT, les raids et le trail.
Ce trail à la particularité de se dérouler de nuit, souvent avec des températures très fraîches et avec la boue qui a fait la renommée de ce trail:).
Ma course
Cette course n'était pas prévue dans mon calendrier, mais j'ai gagné mon dossard avec le choix de la distance.
Après mûre réflexion, j'ai choisi la Météore, avec 18 km et 305m D+.
Après presque deux mois sans véritable entraînement, il va falloir tout donner pour boucler ces 18 km. Comme chaque année, la boue va être au programme :).
Une semaine avant, j'ai vérifié que j'avais tout le matériel obligatoire :
- réserve d’eau et alimentation personnelle : je prends mon sac à dos avec poche à eau rempli de ma boisson maison.
- une lampe frontale + piles : je prends ma lampe frontale Led Lenser H14R.2.
- un sifflet.
- une couverture de survie.
- un gobelet réutilisable : je prend mon gobelet offert sur le marathon du médoc.
- brassard, gilet ou vêtements ayant une partie réfléchissante.
Cette année, la neige qui est tombée en abondance durant la semaine laisse entrevoir l'espoir que le parcours sera gelé et du coup moins boueux, mais ça ne sera pas le cas car le dégel apparaît vendredi et samedi.
J'ai donc couru samedi 7 février à la distance de 18km et, au total, ce sont 2000 coureurs qui ont participé aux différentes courses.
L'organisation est bien rodée, beaucoup de bénévoles sont présents pour préparer le buffet d'arrivée, renseigner les coureurs, aiguiller les coureurs et faire la circulation aux endroits dangereux (plusieurs traversées de route).
Samedi après-midi, après avoir préparé rapidement (peut être trop rapidement) mes affaires, je suis passé prendre deux amis qui couraient aussi sur le 12km et le 25km.
Arrivé sur place, je suis allé récupérer mon dossard puis nous nous sommes habillés et on a préparé nos affaires.
L'heure des départs est arrivé assez vite, j'ai eu à peine le temps de m'échauffer une dizaine de minutes.
19H30, le départ est donné, on commence à courir encadré par l'organisation avec des feux de Bengale.
Rapidement nous quittons la route pour un chemin où beaucoup de flaques font leur apparition.
Puis au détour d'un virage nous nous retrouvons en bordure de champ, en léger dévers, les premières glissades apparaissent, voyant un coureur devant moi déraper, je redouble de vigilance.
J'avais un camelback avec ma boisson que je me suis préparé (trop rapidement car je ne l'ai même pas goûtée), dès les premières gorgées je trouve le goût du jus de citron trop prononcé, j'ai beaucoup de mal à le boire.
Je me suis forcé 3 ou 4 fois sur la course, mais j'ai arrêté car ça me donnait envie de vomir. Et pourtant je sais qu'il ne faut pas improviser son ravitaillement … ça me servira de leçon.
Nous arrivons ensuite sur une portion bitumé montante avant d'attaquer la forêt.
Après un début ou j'étais assez méfiant pour mes appuis car je n'avais jamais vraiment couru dans de telles conditions, j'ai commencé à prendre confiance et c'est à ce moment-là qu'une souche d'arbre a décidé de traverser devant moi, j'ai trébuché, posé les mains au sol, mais vraiment rien de grave. Au moins ça m'a fait reprendre ma lucidité et j'ai été plus vigilant sur le reste du parcours.
Cette partie en forêt est vraiment très intéressante, ça monte, ça glisse, ça descend, ça glisse, ça tourne, ça glisse.
Il faut aussi éviter les troncs et branches au sol, baisser la tête pour éviter les arbres trop penchés, s'accrocher comme on peut pour monter quand ça glisse, maîtriser ses glissades en descente pour pas finir sur les fesses.
D’ailleurs dans ce domaine j'ai des progrès à faire:).
J’ai failli perdre une de mes Mizuno Mujin dans la boue car la semelle faisait ventouse et mon lacet n’était pas suffisamment serré, c’est encore quelque chose que je saurais pour la prochaine fois, car perdre une chaussure dans la boue, ça ne doit pas être agréable!
L'esprit trail est présent, les coureurs de devant signalant de faire attention à l'approche de troncs ou branches en travers du chemin.
Les bénévoles se réchauffent comme ils peuvent avec des feux de bois, et ils ont tous des petits mots d'encouragements, merci à eux !
J'ai été, la plupart, de la course avec d'autres coureurs, mais je me suis retrouvé isolé à plusieurs reprises, ces moment-là étaient un peu plus stressant car en plus de se concentrer sur chaque appui, il fallait bien regarder pour voir les balises réfléchissantes. Je me suis demandé à plusieurs reprises si je ne m'étais pas trompé, mais à chaque fois une balise se montrait pour me redonner la foi.
Une fois la ligne d'arrivée franchie en 1H43, je me suis dirigé vers le ravitaillement pour prendre une soupe dans mon gobelet. L'organisation, par éco-citoyenneté ne fournit pas de verre en plastique.
J'ai ensuite pris mon sandwich à la saucisse de Toulouse offert par l'organisation. J'ai laissé de côté la bière offerte car j'avais vraiment trop froid à ce moment-là.
J'ai préféré retourner à la voiture pour me changer et me mettre au sec.
Conclusion :
Pour mon deuxième vrai trail, j'ai pris pas mal de plaisir même si je l'avoue, la boue et l'eau glacée ne font pas partie de mes terrains de jeu préféré. Je me demande si je ne vais pas le refaire l'an prochain en essayant d'avoir avant, un entraînement digne de ce nom.
Parcours
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